Je m’interroge sur le fonctionnement humain. Je vois mes travaux comme de petites pièces de théâtre où je mets en scène des personnages, poussant ma curiosité en imaginant des situations où ces derniers peuvent évoluer, jusqu’à ce qu’ils soient indépendants et qu’ils choisissent eux même l’histoire qu’ils sont en train de vivre. J’écoute des contes et des histoires audio pendant que je travaille, tout cela vient nourrir mon imaginaire; je joue avec les matériaux, je coupe des papiers, les recolle, peins par-dessus.
Le « Jeu » à une grande importance pour moi, pas seulement du point de vue du divertissement, je vais plutôt chercher aux origines de sa création . En prenant par exemple les Jeux du Cirque Romain, (combats de gladiateurs, lions…). Ceux-ci permettaient (dans un cadre extrêmement défini) à la foule de se projeter dans l’arène, afin de vivre pleinement son animalité. Je ne fais nullement l‘apologie de la violence, mais ce qui m‘intéresse tout particulièrement c‘est le point précis où l‘on touche à la part primitive de l‘individu, celle qui lui permet d‘être pleinement ce qu‘il est, avec la « violence » que cela implique.
Le jeu contient la foule, la foule comprend l’humain. L’humain est complexe, c’est un sujet riche, je cherche, je tourne autour en essayant de comprendre ce qu’est notre identité. Je travaille plusieurs médiums: la mosaïque, la gravure, le monotype, la peinture, la fresque. Je vis mon travail comme un champ de recherche, plus ce champ est large, plus cela me donne de pistes. On peut s’imaginer une partie de ping-pong, je renvoie la balle et elle rebondit sur une nouvelle recherche, un nouveau matériau. Au fur et à mesure mes projets se répondent , on retrouve des personnages ou des situations similaires dans l’un ou l’autre de mes travaux, malgré la différence des médiums utilisés.
C’est avec plaisir que je vois apparaître le lien entre les différentes parties de mon travail, bien sûr il reste des questions auxquelles je n’ai pas de réponse, mais ai-je vraiment envie de tout comprendre?
À propos de mon travail
Je m’interroge sur le fonctionnement humain. Je vois mes travaux comme de petites pièces de théâtre où je mets en scène des personnages, poussant ma curiosité en imaginant des situations où ces derniers peuvent évoluer, jusqu’à ce qu’ils soient indépendants et qu’ils choisissent eux même l’histoire qu’ils sont en train de vivre. J’écoute des contes et des histoires audio pendant que je travaille, tout cela vient nourrir mon imaginaire; je joue avec les matériaux, je coupe des papiers, les recolle, peins par-dessus.
Le « Jeu » à une grande importance pour moi, pas seulement du point de vue du divertissement, je vais plutôt chercher aux origines de sa création . En prenant par exemple les Jeux du Cirque Romain, (combats de gladiateurs, lions…). Ceux-ci permettaient (dans un cadre extrêmement défini) à la foule de se projeter dans l’arène, afin de vivre pleinement son animalité. Je ne fais nullement l‘apologie de la violence, mais ce qui m‘intéresse tout particulièrement c‘est le point précis où l‘on touche à la part primitive de l‘individu, celle qui lui permet d‘être pleinement ce qu‘il est, avec la « violence » que cela implique.
Le jeu contient la foule, la foule comprend l’humain. L’humain est complexe, c’est un sujet riche, je cherche, je tourne autour en essayant de comprendre ce qu’est notre identité. Je travaille plusieurs médiums: la mosaïque, la gravure, le monotype, la peinture, la fresque. Je vis mon travail comme un champ de recherche, plus ce champ est large, plus cela me donne de pistes. On peut s’imaginer une partie de ping-pong, je renvoie la balle et elle rebondit sur une nouvelle recherche, un nouveau matériau. Au fur et à mesure mes projets se répondent , on retrouve des personnages ou des situations similaires dans l’un ou l’autre de mes travaux, malgré la différence des médiums utilisés.
C’est avec plaisir que je vois apparaître le lien entre les différentes parties de mon travail, bien sûr il reste des questions auxquelles je n’ai pas de réponse, mais ai-je vraiment envie de tout comprendre?